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L’étoile de Bethléem
À l’image des chercheurs matérialistes, des chrétiens déterminés
souhaitant sincèrement élucider le phénomène de l’étoile de Bethléem ont
fait appel, à toutes les époques, à des mathématiciens et des astronomes
compétents, afin d’offrir une réponse parfaitement logique et rationnelle à
l’apparition extraordinaire de l’astre décrite par les rédacteurs
évangéliques. De temps en temps, fidèles aux recherches faites sur les
cartes du ciel, ces chercheurs tentent de tracer des lignes directrices pour
clarifier une bonne fois pour toutes l’extraordinaire évènement de la nuit
sainte où eut lieu le Noël de Jésus, qui guida les Mages par la suite.
Selon certains observateurs, c’était la comète de Halley qui ce jour-là et à
cette époque, pouvait être vue dans toute la Galilée et la partie orientale du
pays. Pour d’autres, c’était une conjonction opportune d’astres qui
engendra une réfraction dans l’atmosphère faisant apparaître un faisceau
lumineux au-dessus de l’humble mangeoire, qu’Il anoblit par sa naissance.
L’une ou l’autre des hypothèses est acceptable mais, en somme, Jésus
s’avère être la constellation des astres divins emprisonnés temporairement
dans une forme humaine pour vivre parmi les hommes, laissant dans
l’atmosphère entourant la planète la trace lumineuse de son immersion, tel
un message d’avertissement révélateur.
Roi divin – et malgré tout, Il se soumit aux conjonctures de la vie sociale
humaine transitoire pour sublimement enseigner l’humilité.