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Même ainsi,  alors qu’Il contemplait  en larmes les douleurs à venir du
              monde et qu’Il voyait l’homme immergé dans la fragilité du corps charnel,
              Il promit de revenir par le biais du Consolateur, qui formerait un lien
              pérenne avec lui jusqu’à la fin des temps...

              Cette immersion qui commença à Bethléem ne prit pas fin au Golgotha et

              ne disparut pas après la vision de la Jérusalem libérée annoncée par le
              voyant de Patmos...

              Pour Jésus, le héros invincible, qui dans sa grandeur surpassa l’astuce de
              Cambyse roi des Perses, la violence d’Alexandre le Grand de Macédoine,
              l’audace de Scipion l’Africain et la stratégie de  Jules César l’empereur

              divin, les armes furent la mansuétude  et l’amour, l’abnégation et la
              miséricorde, et avec ces fils de lumière, Il tisse la tunique nuptiale de ses
              fiançailles interminables avec l’humanité de tous les temps qu’Il attend
              depuis le début pour la noce sublime afin d’être réunis en une grande
              famille dans le royaume de la paix !

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              Le voyage  fut long pour ce couple, en particulier pour cette femme
              enceinte qui, durant quatre ou cinq jours, fut secouée par le trot de sa
              monture...

              Se succédèrent les abîmes et les montagnes, les montées et les descentes,
              quasiment jusqu’aux portes de la ville sainte, pour finalement arriver à

              Bethléem...

              ... Et en plein apogée de l’empire romain, indiqué par une étoile, annoncé
              par les anges, naquit Jésus !

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